Sommaire du magazine Décor Bains

Fiches produit

Annuaire des professionnels de la salle de bains

Liste des foires & salons

Liste des dossiers archivés

Les petites annonces

Nos liens

A propos de LA SALLE DE BAINS.com
Votre avis sur ce site
Côté annonceurs
Infos éditeur
Plan du site




Nous contacter

Luxe, calme et volupté :
Rolex Bain veut faire rêver.


La première concession exclusive Rolex Bain située en France vient d’ouvrir à Aubagne (13). Ayant largement propagé son image de raffinement français à l’étranger, la marque se donne deux ans pour étendre à 80 magasins son réseau international.

(Page 1/1)
Il aura fallu un an et demi, après l’inauguration d’un show-room parisien en octobre 1999, pour voir l’ouverture d’un deuxième magasin exclusif Rolex Bain en France, entièrement consacré à la marque française haut de gamme. Depuis un an et demi, le fabricant haut-savoyard a surtout soigné sa diffusion internationale, en ouvrant des représentations en Allemagne, en Autriche, au Benelux, en Suisse, en Russie mais aussi à Beyrouth, Riyad, Djedda, Abu Dhabi, Le Caire, Chicago, Miami, Las Vegas, Tokyo et d’autres lieux au nom bien souvent très évocateur. A ce jour,
42 contrats de concession ont été signés dont un tiers concernent le territoire national. Le magasin d’Aubagne répond à une demande récente des consommateurs qui accordent de plus en plus d’attentions au confort de leur salle de bains. C’est la concession type que l’enseigne souhaite ouvrir dans d’autres villes françaises en accueillant de nouveaux partenaires.

Jean-Marcel Mattout n’est pas un néophyte dans la profession. Il a grandi dans la marbrerie familiale Mattout S.A. qui a étendu son activité, il y a déjà 17 ans, au carrelage et à la céramique.
En 1990, la société s’est lancée dans le sanitaire à la demande de sa clientèle.

Les produits Rolex Bain ne sont donc pas une découverte pour elle. Ils font partie depuis dix ans de l’offre générale présentée dans le magasin multimarques. Mais, depuis novembre 2000, Jean-Marcel Mattout les vend en exclusivité dans un show-room séparé, puisqu’il est devenu le concessionnaire de la marque dans les Bouches-du-Rhône. Une décision logique, fait-il observer, compte tenu du style Rolex : «Rolex nous fait vendre du marbre et le marbre nous fait vendre du Rolex. Ce sont des produits complémentaires».

Les salles de bains Rolex Bain s’accommodent mal, en effet, du mélaminé ou du stratrifié. Elles préfèrent les matériaux nobles _loupe d’érable, loupe d’orme et noyer pour les meubles, marbre authentique ou de synthèse pour les plans vasques, finitions chromé or et or blanc pour les robinetteries. Un positionnement luxe revendiqué par la marque qui se définit comme un "ensemblier créateur de bien-être".

Une certaine idée du luxe se dégage des implantations du magasin. Le marbre est bien entendu très souvent associé aux produits Rolex Bain.

Ce ne sont pas
des clients qui courent
5 ou 6 magasins à la recherche d’un prix.

D’ailleurs, les clients ne s’y trompent pas. Ils s’adressent à Rolex Bain en connaisseurs. Du luxe et du raffinement, voilà ce qu’ils attendent. Et la raison d’être d’un tel show-room à l’enseigne est de réunir sous un même toit tout ce qui concerne l’aménagement d’une salle de bains de style, du mobilier aux accessoires, en passant par le sanitaire, le carrelage et la robinetterie. Cette clientèle-là n’est pas de celles qui courent cinq ou six magasins à la recherche d’un prix.

Cette démarche de "one stop shopping" (c’est-à-dire un seul lieu de vente réunissant tous les articles recherchés) découle de la nouvelle orientation industrielle décidée par Michel Vergnaud en 1999. Lorsqu’il a pris la direction générale de Rolex Bain, au moment de sa reprise par la S.A. Soroba en septembre 1998, il a décidé d’intensifier la diversification, en étendant la production au-delà de l’activité première de Rolex, la robinetterie. Par le biais de partenariats industriels, financiers et commerciaux, le groupe Soroba-Rolex Bain maîtrise aujourd’hui trois activités principales : sanitaires/balnéothérapie, robinetterie/accessoires et meubles de salle de bains. Tous les produits finaux sont assemblés et stockés au siège, à Sallanches, en Haute-Savoie.

La stratégie poursuivie par Michel Vergnaud est de bâtir un réseau de concessions. Quarante-deux contrats d’exclusivité ont déjà été signés, dont deux tiers à l’étranger. «Dans un an, nous aurons à peu près 80 concessions en tout, affirme Michel Vergnaud. Les prochaines ouvriront à La-Roche-sur-Yon, Nantes, Angers, Toulouse, Stras-bourg et Lille».

Bien cibler
la clientèle en profitant de l’image
de la marque.

Tous les concessionnaires sont accompagnés dans leur démarche par le fournisseur. A commencer par la mise en place du show-room qui doit refléter l’image de la marque. Rolex a également monté une structure "Assistance" composée de 4 personnes qui sont chargées du suivi des ventes au domicile du client final. Elles interviennent une fois le chantier achevé pour vérifier la conformité des installations et mettre en marche les appareils. Un service grand luxe, à l’instar des produits, qui rassure le client. Le fabricant propose aussi des formations à ses concessionnaires et à leurs vendeurs (techniques de vente, hydrothérapie).

Jean-Marcel Mattout n’en a pas eu besoin. Car son expérience du bain constitue un sérieux atout, tout comme sa connaissance du marché local. «Les clients sont de plus en plus demandeurs de confort dans leur salle de bains, constate-t-il. Les surfaces, qui étaient encore en moyenne de 4 m2 il y a 10 ans, sont aujourd’hui de 6 à 10 m2. Ils ont envie d’avoir une belle pièce et de la montrer. En ce sens, Rolex accompagne la tendance. Ce style précieux plaît bien dans nos régions méditerranéennes et Rolex nous permet de satisfaire une nouvelle clientèle».

Mais ce style intemporel est peut-être aussi le point faible de Rolex : un style quasi immuable ne condamne-t-il pas à un manque d’innovation ? Non, répond Michel Vergnaud, qui prépare pour la fin 2002 de nouvelles lignes "plus épurées et un peu plus jeunes". De quoi séduire une nouvelle génération d’amateurs de bien-être.

De son côté, Jean-Marcel Mattout est ravi de ce positionnement. Il faut dire qu’il a d’autres cordes à son arc pour satisfaire ses clients. Le groupe Mattout se compose en effet de plusieurs entités complémentaires, chacune tournée vers un créneau du marché spécifique : Mattout S.A., généraliste qui, à côté de la marbrerie, fait du négoce de salles de bains de toutes marques ; Solmat qui vend des lots de sanitaires et de carrelage en discount ; MCC, une boutique de bain high tech situé en centre-ville à Marseille ; et enfin, Rolex Bain, situé à côté du magasin généraliste.

«Devenir concessionnaire représente un avantage en terme d’organisation, explique-t-il, en tant que responsable du négoce. Cela facilite le
passage des commandes puisque, à part le carrelage, il n’y a qu’un seul fournisseur pour le magasin Rolex. Et comme il y a une synergie entre nos différentes structures, avec des offres très ciblées, nous nous posons en spécialistes. Les clients s’aperçoivent que s’ils ne trouvent pas leur bonheur avec un style, nous ne chercherons pas à le leur vendre à tout prix. Nous pouvons les orienter vers quelque chose qui leur convient mieux. Cela nous permet de fidéliser la clientèle qui, après avoir acheté du Rolex, peut revenir l’année suivante chez Mattout pour la salle de bains des enfants». Jean-Marcel Mattout songe maintenant à adopter le principe de la concession dans son magasin marseillais, avec une marque de bain espagnole très "tendance".

Le problème
des travaux ? Simple, nous l’avons éliminé d’emblée.

L’idée est de pouvoir proposer une solution de salle de bains à chaque client qui vient à se présenter, avec tous les éléments et un service de spécialiste bainiste. Tout sauf les travaux. «C’est clair, nous avons éliminé d’emblée le problème. Une salle de bains fait intervenir tellement de métiers que ce serait ingérable si on devait s’en occuper. La plupart du temps, nos clients ont déjà des ouvriers et, sinon, nous leur proposons des listes d’artisans qui sont également nos clients».

En trente ans de marbrerie, l’entreprise Mattout s’est acquis une clientèle de professionnels _architectes, cuisinistes, plombiers, hôteliers..._qui jouent aussi leur rôle "d’apporteurs d’affaires". «Nous ciblons les deux clientèles, particuliers et professionnels, poursuit Jean-Marcel Mattout. La recommandation est ce qui marche le mieux. Nous bénéficions aussi de la publicité nationale de Rolex Bain qui nous procure une dizaine de clients par mois, grâce au couponing». Les potentialités locales sont larges car, assure-t-il, il n’y a aucun autre bainiste spécialisé haut de gamme dans la région.

Les consommateurs de luxe achètent avant tout un rêve. C’est une notion primordiale à prendre en compte pour qui vend un produit comme Rolex. Il fallait donc concevoir un espace propice à tous les phantasmes. Onze salles de bains ont été reconstituées, dans des volumes réalistes, chacune avec une atmosphère différente et une décoration soignée. Spécialiste du carrelage, Jean-Marcel Mattout a même noué un partenariat avec la maison Versace pour présenter le luxe "au carré". Le couturier, qui avait déjà signé une ligne de carreaux pour un fabricant italien, a accepté de concevoir trois boxes du show-room.

«C’est la décoration qui séduit les clients, constate Diane Arnold, conceptrice responsable de la vente au magasin. Très souvent, ils me demandent de réaliser pour eux la même implantation, avec le même calepinage. Vu les budgets consacrés (NDLR : de 100.000 à 150.000 F TTC), les gens qui viennent chez Rolex Bain exigent une salle de bains de rêve. A la limite, ils trouveraient normal qu’on la leur livre savon en main ! »

Ne pas se mêler des travaux et concrétiser le rêve de confort du client, tels sont les conseils à retenir de Jean-Marcel Mattout qui, au rythme de 4 à 5 ventes par mois, estime rentabiliser son investissement (1 million de francs environ) d’ici seulement un an.

Roland Lang, architecte-concepteur des show-rooms Rolex Bain.
L’architecte d’intérieur Roland Lang a dessiné le show-room de la rue Ledru-Rollin à Paris, ainsi que ceux de Sallanches (74), du Caire en Egypte et d’Angoulème (réservé aux professionnels) qui ouvrira prochainement. Il a aussi créé les deux "best sellers" de Rolex, les baignoires Monaco et Monte Carlo.

«Quand on vend un produit haut de gamme comme Rolex, il faut sortir du concept de salle de bains traditionnelle avec ses lumières vives, son rideau de douche à fleurs et son carrelage bon enfant. Dans ces show-rooms, nous avons créé des ambiances très variées _exotique, années ‘30, pompéienne..._avec des revêtements bois, papier, terre cuite, en essayant de montrer toute l’étendue des produits, de façon à ce que chaque client puisse trouver l’ambiance qui lui convient».

«La conception actuelle n’est plus aux salles de bains exiguës, glaciales et sans fenêtre, uniquement faites pour se laver. On parle maintenant d’espace de bien-être. C’est devenu en effet une véritable pièce à vivre et l’on nous demande de plus en plus de pièces ouvertes sur la chambre, avec un espace balnéo, un espace fitness ou un solarium».

«Il y a donc une nécessité de mise en scène dans les magasins, pour que le client puisse visualiser cet endroit de détente. Ce type d’expo doit être "tip-top", soigné dans les moindres détails, surtout lorsqu’il s’agit de produits haut de gamme. Il faut que la présentation soit en proportion».

L’équipe souriante de la concession Rolex Bain d’Aubagne.

   

Article paru dans DECOR BAINS - PRINTEMPS 2001




Tous les 15 jours,
retrouvez toute
l'information professionnelle de la salle de bains.
VITE LU, RIEN QUE
L'ESSENTIEL !

| La revue Décor Bains | La lettre bimensuelle & abonnement | Petites annonces |
| Archives | Produits | Annuaire |Foires & Salons | Votre Avis | Publicité | Infos éditeur |
| Plan du site | Nos liens | Accueil |
|Retour en haut de page|

  © copyright 2000 - 2002, LA SALLE DE BAINS.com
Tous droits réservés. L'usage ou la reproduction, même partielle, des textes,
photos ou graphismes publiés sur ce site sont interdits sans l'accord de LA SALLE DE BAINS.com
Toute tentative donnera lieu à des poursuites.
Réalisation : L'OFFICIEL MULTIMÉDIA