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Normes
et sécurité.
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La
salle de bains est une pièce technique où carrelage,
eau et électricité se côtoient. Elle doit
répondre à certains critères de règlementation
très stricts afin doffrir aux utilisateurs un
maximum de sécurité. Une exigence partagée
par les fabricants qui ont concentré leurs efforts
sur cet aspect-là. Sécurité rime avec
qualité. Il est courant de voir aujourdhui une
robinetterie équipée dun limitateur de
température, carrelage anti-dérapant, des revêtements
de baignoire anti-glisse... Les innovations et les recherches
dans ce domaine sont nombreuses. Cependant, on ne peut pas
faire nimporte quoi ! Des normes et des labels définissent
les règles de base. Voici donc quelques mesures à
connaître et à respecter.
Gw.D.
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Le label NF. |
Le sigle NF est un gage de qualité. Tout produit
portant cette marque distinctive répond à
des critères de qualité et de fiabilité.
La marque NF nest pas apposée à la légère
: elle est contrôlée par lAFNOR (Association
Française de Normalisation). Parce que qualité
et sécurité sont primordiales, il est intéressant
de référencer des produits arborant la marque
NF.
Cette dernière concerne plusieurs domaines :
NF - Appareils sanitaires pour les lavabos, vasques, baignoires,
receveurs de douche... ;
NF - Robinetterie, NF - Electricité Performance pour
les appareils électrodomestiques ;
NF - Luminaires pour les luminaires et appareils déclairage
; NF - Ameublement pour le mobilier.
Le logo NF garantit la qualité, la fiabilité
et les performances du produit. Il signifie que les données,
au niveau des dimensions, de la sécurité,
de la résistance et de laptitude à lusage,
sont conformes aux normes nationales ou européennes.
Ces dernières sont établies en concertation
avec les fabricants, les utilisateurs, les distributeurs,
les associations de consommateurs, les laboratoires et les
pouvoirs publics.
Une fois le produit estampillé, le fabricant sengage
à maintenir ce niveau de qualité et à
le vérifier régulièrement. De son côté,
lAFNOR contrôle en permanence les articles labélisés
NF afin de valider leur conformité.
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Les meubles de salle de bains NF. |
Les meubles de salle de bains marqués NF subissent
des tests comme sils étaient en situation
réelle et équivalant à une durée
de vie de 5 à 10 ans. Ils portent sur la résistance
et la fiabilité daccrochage, la solidité
en charge, la qualité et la tenue dans le temps
des revêtements ou finitions, le fonctionnement
des portes et des tiroirs chargés, le comportement
des différents matériaux (à la chaleur,
au froid, à lhumidité et aux produits
dentretien) et enfin la simplicité de montage
(pour les meubles livrés à plat).
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Les normes électriques. |
Il est bien connu que leau et lélectricité
ne font pas bon ménage. Elles peuvent même
être source de danger, en raison de la conductibilité
du corps mouillé ou immergé. Cest
pourquoi des règles strictes dinstallation
sont à respecter afin de limiter les risques
délectrocution ou dincendie.
Tout dabord, linstallation de sanitaires
(baignoires, receveurs de douche, lavabos) doit répondre
à des volumes de sécurité. La salle
de bains est divisée en quatre volumes.
Volume 0 : volume intérieur
des appareils, donc au risque maximum.
Volume 1 : volume de la salle deau situé
au-dessus des appareils jusquà une hauteur
de 2,25 m (hauteur mesurée à partir du
fond de la baignoire ou du receveur, dès que
celui- ci se trouve à plus de 15 cm du sol).
Volume 2 : volume qui entoure
lappareil sanitaire sur une largeur de 60 cm et
sur une hauteur égale à celle du volume
1.
Volume 3 : volume qui entoure
lapareil sur une largeur de 2,40 m et jusquau
plafond. Il englobe la hauteur libre au-dessus des volumes
1 et 2.
A chaque volume correspondent des règles à
respecter, sachant que linstallation doit être
conforme à la norme NF C 15-100 et tous les circuits
électriques protégés au moyen dun
disjoncteur différentiel 30 mA. Les équipements
électriques sont donc différents et spécifiques
pour chacun de ces volumes.
Volume 0 : installation
déclairages très basse tension (12
V).
Volume 1 : pose dinterrupteurs
en très basse tension (12 V), de chauffe-eau
électriques instantanés de classe 1 ou
à accumulation de classe 1, protection par un
dispositif différentiel à haute sensibilité.
Volume 2 : les appareils
de chauffage électrique et déclairage
doivent être protégés par un dispositif
différentiel à haute sensibilité
(30 mA) et les prises dalimentation avec transformateur.
Volume 3 : les appareils
de chauffage de classe 1 doivent être protégés
par un dispositif différentiel à haute
sensibilité (30 mA), les prises doivent comporter
2 phases et terre ainsi quun interrupteur à
dispositif différentiel à haute sensibilité
(30 mA). De même, les lave-linge et sèche-linge
de classe 1 doivent être protégés
par un dispositif différentiel à haute
sensibilité
(30 mA).
De plus, pour les volumes 1 et 2, les appareils à
poste fixe doivent être raccordés sans
prise de courant intermédiaire. Les lampes suspendues
à bout de fil et les douilles métalliques
sont à bannir.
Autant de précautions à prendre qui limiteront
le danger dans la salle de bains et mettront en avant
votre professionnalisme aux yeux du consommateur.
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Les normes hydrauliques. |
Le bon fonctionnement des appareils sanitaires est
lié aux dimensions des canalisations et concerne
aussi bien lalimentation eau froide / eau chaude
que lévacuation des eaux usées.
A savoir que, lorsque les canalisations desservent
plusieurs appareils, leur diamètre doit être
adapté. Les règles de calcul sont déterminées
par le DTU 60 11.
Lalimentation détermine le débit
et la pression. Le débit est mesuré
en litre par minute. Il est parfois insuffisant dans
les logements anciens, équipés de conduites
de diamètre trop faible ou fortement entartrées.
La pression se mesure en bar. Pour les immeubles collectifs,
la pression minimale est de 1 bar. Mais attention,
cela reste insuffisant pour une douche hydromassante
!
Diamètres intérieurs minimum à
respecter :
10 mm pour les lavabos, bidets, WC et lave-linge ;
12 mm pour les douches traditionnelles (simple jet)
; 13 mm pour les baignoires.
La production deau chaude répond également
à des critères bien précis :
un débit suffisant et instantané, une
température modulable et constante et un volume
suffisant pour éviter lattente du réchauffement.
Réunir ces trois conditions exige une installation
performante et de qualité et ce, quelle que
soit lénergie utilisée (gaz naturel,
fioul, propane ou électricité) en production
instantanée ou accumulée.
Lévacuation correspond aussi à
des règles strictes. Elle doit être dimensionnée
en fonction de limportance de linstallation,
donc du diamètre des canalisations, de leur
pente (entre 1 et 3 cm/m), de lamplitude des
coudes et de leur ventilation. A noter quune
douche à hydromassage nécessite une
bonde siphoïde, de diamètre 90 ou 115
mm. Car une bonde de taille inférieure serait
rapidement insuffisante.
Voici certaines indications sur les diamètres
minimum à respecter pour les évacuations
deaux usées : 30 mm pour les lavabos
et les bidets ; 33 mm pour les douches simples et
les lave-linge ; 38 ou 33 mm pour les baignoires ;
80 mm pour les WC.
A retenir : les évacuations
des WC doivent être séparées des
autres et, pour éviter les siphonnages, aucun
appareil sanitaire ne doit se raccorder en amont dune
évacuation de baignoire.
Si létanchéité semble une
évidence, elle nest garantie que par
la qualité de la mise en oeuvre des appareils
et des revêtements. La pose et la qualité
des joints interviennent alors pour beaucoup.
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Le confort acoustique. |
La lutte contre le bruit est une préoccupation
récente de la part des fabricants, mais justifiée.
Les canalisations, la robinetterie, les systèmes
balnéo et les chasses deau sont des sources
de bruit. Mais il existe des solutions appropriées
pour chaque cas qui limitent les effets sonores. La
salle de bains ou les toilettes peuvent se faire discrètes
sans rien enlever au confort de lutilisateur
et sans un surcoût disproportionné.
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Guide des normes
européennes pour luminaires de salles de bains.
Le spécialiste des luminaires pour
salle de bains, SFL, vient déditer un guide sur
les normes européennes dans ce domaine. Il est dédié
à tous les professionnels du secteur et contient une
foule de conseils. De plus, il explique par le détail
quelles sont les normes, les règles particulières
pour chaque type de luminaire, les indices de protection contre
les chocs électriques et même les adresses des
différents organismes ainsi que la manière de
lire le procès verbal dhomologation ou le certificat
de conformité des constituants. SFL mise sur la qualité
et la transparence. Tous ses produits sont homologués
en Europe. Un gage de qualité pour le fabricant de
meubles et aussi pour le client final.
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Article
paru dans DECOR BAINS - PRINTEMPS 2001
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