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Le
marché de la salle de bains
est bouillonnant.
Estimé à plus de 3
milliards d’euros, le marché français
de la salle de bains est
en pleine effervescence. Les ventes de meubles de salle
de bains ont notamment progressé de près
de 50 % en cinq ans. Des chiffres qui révèlent
une tendance forte.
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Le marché français de la salle de bains est
particulièrement difficile à évaluer.
Il rassemble de nombreux éléments disparates
: meubles, lavabos, baignoires, douches, robinetterie, carrelages,
radiateurs sèche-serviettes, etc. Les circuits de distribution
et d’importation de ces différents éléments
sont en outre très dispersés.
Néanmoins, le marché
des équipements sanitaires et de la salle de bains,
tout compris, peut être estimé à plus
de trois milliards d’euros et progresse de 3 à
5 % par an. Son développement est ainsi plus rapide
que celui du marché de l’équipement de
la maison en général.
La salle de bains, longtemps considérée comme
une pièce secondaire, concentre aujourd’hui les
attentes les plus fortes en matière d’aménagement
de bien-être. Aux yeux de près de trois Français
sur quatre, la salle de bains constitue en effet l’endroit
privilégié pour s’occuper de soi, loin
devant la chambre (enquête de l’Observateur Cetelem
2002).
Preuve de ce nouvel intérêt : le salon Idéo
Bain a accueilli en trois jours —en février à
la Porte de Versailles— plus de 15.000 visiteurs du grand
public. Autre signe : les banques commencent à proposer
des offres de crédit spécifiques à l’aménagement
de salles de bains.
Voici donc les chiffres les plus récents concernant
les composants de ce marché en forte évolution.
Pour être complet, ajoutons qu’il se vend en France
chaque année près de 5 millions de robinets
de salle de bains (pour lavabos, baignoires, douches et bidets).
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Parmi tous les composants de la salle
de bains, ce sont les meubles
qui affichent la plus forte progression : + 48 % en cinq
ans, soit une moyenne annuelle de 9,5 %. Ils ne représentent
encore cependant que 10 % du marché global. Avec
+ 25 % en cinq ans, la céramique sanitaire est aussi
bien placée.
Les baignoires stagnent, quant à elles, depuis deux
ans, alors que les douches —pour lesquelles les données
sont encore plus difficiles à réunir—
semblent évoluer très positivement. Au total,
après une puissante impulsion à la fin
des années ‘90, lemarché de la salle
de bains paraît poursuivre aujourd’hui
sa progression sur cette lancée.
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Article
paru dans DECOR BAINS - PRINTEMPS 2002
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